

Ce jour là, comme tous les vendredis,
je fais mes courses au supermarché du quartier.
à l'allure d'un bolide, faisant à peine attention à ce que j'achète.
Ils semblent un peu ridicules dans leurs costumes du dimanche,
se déplaçant avec lenteur, lui tirant un cabas sur roulette,
elle s'accrochant désespérément au veston de son mari.
L'allure que leur impose le grand âge est irritante,
j'aimerais passer devant, mais leur caddy bouche toujours le passage.
de peur qu'ils ne me passent devant et ne me retardent davantage.
et je fonds sur les packs de bouteilles d'eau, j'en prends un, deux...
Je n'ai pas entendu venir le couple paisible qui derrière moi traîne les pieds sans bruit,
et je manque de renverser le grand-père qui stoppe net alors que je man½uvre
pour porter mes bouteilles dans le caddy.
« Ah... excusez-moi, je ne vous avais pas vu ».
aristocratique et doux me dit :
mais arrivé dans la voiture, je reste songeur.
Je repense à ce qu'a dit le vieil homme :
il doit avoir 80 ans passés et il dit avoir le temps !
agissent trop souvent comme si leur dernière heure était proche...
« Nous avons tout notre temps ».
car mon temps est à moi et c'est moi qui décide ce que je fais de mon temps
et non le temps qui me guide ma conduite.

evaldu62880, Posté le mardi 11 juin 2019 05:30
BONJOUR
Je cherchais ce que j' allais pouvoir t'écrire
L' idée m'est venue de te faire un sourire
Cela n'a peut être pas une grande valeur
Mais il vient de mon c½ur
Je voudrais que cela soit contagieux
C' est mieux de le partager à deux
Passe une bonne journée
Bisous ton amie Evelyne